Revue Internationale de Recherches et d’Études Pluridisciplinaire
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Titre
LA GOUVERNANCE UNIVERSITAIRE SELON LES ACTEURS DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR EN COTE D’IVOIRE
Résumé
En Côte d’Ivoire, le système d’enseignement supérieur en est toujours à l’application effective
et généralisée du Système LMD (Licence Master Doctorat) dans tous les établissements
d’enseignement supérieur, qu’ils soient universitaires ou techniques privés. Ceci ne va pas sans
moult tâtonnements et balbutiements. Il en résulte souvent une grande méconnaissance de la
part des acteurs. Or, cette méconnaissance est d’autant plus problématique qu’elle a lieu dans
des systèmes éducatifs où la gouvernance administrative, financière et pédagogique essaie tant
bien que mal de s’adapter aux nouveaux canons de la Nouvelle Gestion Publique, de la
gouvernance numérique mais également de l’explosion des effectifs étudiants sous la référence
de la New Public Management (Nouvelle Gestion Publique). Les références théoriques
consistent en des théories évoquant la Nouvelle Gestion Publique. Dans cet article, nous
recueillons l’avis des acteurs de l’enseignement supérieur sur la gouvernance universitaire dans
le cadre de la définition de la qualité de l’enseignement supérieur et de son évaluation. Nous
avons procédé par des entretiens et des questionnaires, ainsi que par la revue documentaire. Les
résultats nous montrent globalement que si la gouvernance est sujette à beaucoup
d’imperfections, dû notamment aux moyens financiers et aux infrastructures et équipements
limités, c’est celle-ci qui est suggérée pour améliorer la qualité de l’enseignement supérieur
avec principalement , les changements de mode de gestion, une plus grande place accordée au
numérique et au dialogue social, l’implication du privé, une gestion qui se rapproche de la
gestion des entreprises privées ( évaluation des enseignants par les étudiants, appels d’offres,
appels à candidature, privatisation…etc.). En conclusion, la gouvernance universitaire doit
s’adapter aussi bien de façon administrative, mais également politique, pédagogique et
numérique afin de contribuer efficacement à la qualité de l’enseignement supérieur.