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L’éducation préscolaire au Burkina Faso après plus de soixante ans d’indépendance est encore très peu développée comparativement aux autres ordres d’enseignement de son système éducatif. En dépit des multiples avantages dont elle regorge et de tous les efforts consentis par l’Etat burkinabè et des partenaires non étatiques pour accroitre l’offre d’éducation et garantir son accès à tous les enfants en âge d’être préscolarisés, les indicateurs de la demande d’éducation au préscolaire demeurent encore faibles. La présente étude s’intéresse aux facteurs qui influent négativement sur les pratiques de préscolarisation par les ménages dans les provinces du Kénédougou et du Tuy. Elle vise à analyser les différents déterminants qui conditionnent la sous préscolarisation. La méthode de recherche mixte adoptée nous a permis de récolter des données quantitatives auprès de 55 chefs de ménages et 26 Éducateurs de la petite Enfance et d’avoir des entretiens semi-directifs avec 14 responsables administratifs, communaux et des structures préscolaires. Les données ont été analysées avec le logiciel Excel. L’étude montre d’une part que l’insuffisance et l’inégale répartition géographique des structures préscolaires influent négativement sur la demande d’éducation au préscolaire. D’autre part, elle montre que les ménages ayant participé à l’enquête ont des représentations sociales négatives de l’éducation préscolaire.